La réunion a permis de relancer le dialogue entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et l’organisation panafricaine, après plusieurs mois de tensions. Les discussions ont porté principalement sur la coopération sécuritaire et la lutte contre le terrorisme.
Les chefs de la diplomatie de l’AES ont insisté sur la nécessité de « corriger les erreurs d’appréciation » et demandé que les décisions de l’UA s’appuient sur « les réalités du terrain ». Ils ont également dénoncé le manque de soutien international face aux violences jihadistes.
Le président de la Commission de l’UA a assuré avoir pris note de ces préoccupations, promettant d’adapter les textes et d’« éviter l’isolement » des trois pays suspendus des instances de l’organisation. « Nous allons avancer ensemble », a-t-il déclaré.
Cette rencontre intervient alors que la CEDEAO, sous la présidence du Sierra-Léonais Julius Maada Bio, a elle aussi exprimé ce mois-ci son appui à la lutte antiterroriste menée par les pays du Sahel.
MC/MPI
