Le dispositif comprendra 18 000 policiers, 18 000 gendarmes et 8 000 militaires. En 2020, l’opération « Barrissement de l’éléphant » avait mobilisé 35 000 hommes, soit 9 000 de moins. Les violences postélectorales avaient alors fait 85 morts et 484 blessés.
Selon l’état-major, cette opération vise à « garantir la paix et la stabilité » et non à « intimider » la population. Des exercices de simulation et des démonstrations de force ont été organisés ces derniers jours à Yamoussoukro et dans plusieurs villes du pays.
Le déploiement intervient dans un contexte politique tendu, marqué par la candidature d’Alassane Ouattara à un quatrième mandat et l’exclusion de grandes figures de l'opposition : Laurent Gbagbo du PPA CIet de Tidjane Thiam du PDCI par le Conseil constitutionnel.
NN/MPI