Projet de cuisson propre : un nouvel élan pour l’économie ivoirienne et l’autonomisation des femmes
Abidjan – Côte d’Ivoire (Mapresse.info) – Lors de l’atelier dédié à la promotion des technologies de cuisson propre, la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, a appelé les acteurs concernés à utiliser cette initiative comme un moteur de développement économique et social, notamment en renforçant l’autonomisation des femmes en zones rurales et périurbaines.
L’atelier « Vulgarisation et Promotion des technologies de cuisson propre », lancé le 11 septembre à Abidjan, a été l’occasion pour la ministre Françoise Remarck d’insister sur le potentiel de cette initiative dans la transformation du pays. En présence de Bernise N’guessan, secrétaire générale de la Commission nationale de la Francophonie (CNF), de Parfait Kouadio, directeur de cabinet du ministère de l’Environnement, et d’Yves Nassouri, coordonnateur du projet « Innovations et plaidoyers francophones », la ministre a encouragé une appropriation collective et engagée de cette technologie.
« J’invite les acteurs de la société civile ainsi que les responsables des PME œuvrant dans le secteur environnemental à intégrer pleinement cette technologie, afin d’en faire un levier fort de développement économique et social pour la Côte d’Ivoire », a souligné Françoise Remarck.
Ce rendez-vous vise avant tout à transférer des compétences essentielles aux acteurs locaux, renforçant ainsi leurs capacités dans le domaine de la cuisson propre. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie plus large d’action concrète en faveur des populations, notamment en ciblant la résilience et l’autonomisation des femmes dans les zones rurales et périurbaines.
La ministre a également rappelé que ce projet répond aux nombreux défis sanitaires, sociaux, environnementaux et climatiques liés à l’usage persistant des combustibles traditionnels. Elle a insisté sur les retombées économiques de l’initiative, notamment dans le secteur touristique, en soulignant son potentiel à générer de l’emploi.
Pour sa part, Bernise N’guessan a mis en avant l’importance de cette formation dans le cadre de la transition écologique et du bien-être des populations, insistant sur la nécessité d’équiper les participants pour une mobilisation communautaire efficace.
Face à la dépendance ivoirienne aux combustibles ligneux, aux multiples conséquences négatives, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) soutient la Côte d’Ivoire via sa stratégie de développement durable et de transition énergétique, en facilitant l’accès aux technologies de cuisson propre dans l’espace francophone.
AKC/Mapresse.info
Côte d'Ivoire (Mapresse.info)
