Le ministère namibien de l’Information a indiqué qu’une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes de l’incident. Des cas similaires enregistrés dans le passé avaient été attribués à des mouvements de panique lors de traversées de la rivière par de grands troupeaux, confrontés à un fort courant.
La rivière Chobe, qui sert de frontière naturelle entre la Namibie et le Botswana, est un habitat essentiel pour une importante faune sauvage, notamment des buffles, des éléphants et d’autres espèces. Les noyades massives y surviennent régulièrement, surtout en saison sèche, lorsque les animaux se regroupent pour s’abreuver. En novembre 2018, plus de 400 buffles avaient péri dans des circonstances comparables, et en octobre 2023, une centaine d’autres s’étaient noyés après avoir été poursuivis par des lions.
Mardi, les habitants des villages voisins se sont rendus sur les lieux pour récupérer la viande, conformément à une tradition bien ancrée. Les autorités locales ont néanmoins appelé les populations à la prudence.
Des organisations de protection de l’environnement ont, de leur côté, exprimé des inquiétudes sur l’impact écologique de ces noyades à répétition, soulignant que la décomposition massive des carcasses peut polluer le système fluvial et attirer des prédateurs à proximité des zones habitées.
MC/MPI