Le Conseil constitutionnel a retenu les candidatures d’Alassane Ouattara (RHDP), Simone Ehivet Gbagbo (MGC), Jean-Louis Billon (CODE), Ahoua Don Mello (Indépendant, ex-PPA-CI) et Henriette Lagou Adjoua (GP-PAIX). Cinquante-cinq autres dossiers, dont ceux de Laurent Gbagbo, Pascal Affi N’Guessan et Tidjane Thiam, ont été rejetés pour « irrégularités » ou « pièces manquantes ».
Pour GPS, ces invalidations reposent sur « des motifs juridiques controversés et des prétextes administratifs » visant à écarter toute alternance crédible. Le mouvement dénonce en outre « un fichier électoral truffé de doublons, d’électeurs décédés et d’incohérences » et note que la moyenne d’âge des candidats validés, 70,4 ans, traduit un « verrouillage générationnel » en décalage avec une population majoritairement jeune.
Guillaume Soro, ancien Premier ministre et ex-président de l’Assemblée nationale, vit en exil depuis 2019 après sa rupture avec le président Alassane Ouattara. Condamné par la justice ivoirienne dans plusieurs affaires, il reste une figure contestée mais influente de l’opposition. GPS, son mouvement politique, a régulièrement dénoncé ce qu’il considère comme « une dérive autoritaire » du régime actuel.
L’opposition, de son côté, multiplie les critiques contre l’organisation du scrutin, pointant l’absence d’inclusivité et le manque de transparence. Le débat sur la crédibilité du processus électoral reste vif à un peu plus d’un mois de la présidentielle, prévue le 25 octobre.
GPS appelle ses militants et l’ensemble de l’opposition à une mobilisation « pacifique, massive et déterminée » afin de défendre « la souveraineté du peuple et l’alternance démocratique ».
MC/MPI