Le volume des achats extérieurs a reculé de 11,4 %, à 9 960 tonnes contre 11 253 tonnes un an plus tôt. Cette contraction s’explique par une amélioration de la production locale, portée par la pêche maritime (+21 %, à 48 608 tonnes) et l’aquaculture (+5 %, à 33 289 tonnes).
Au total, la production nationale a progressé de 4,34 %, à 168 424 tonnes, malgré une baisse de 3,5 % de la pêche continentale (86 527 tonnes).
La KeFS souligne toutefois un déficit structurel : avec une consommation moyenne de 4,3 kg par habitant pour une population de 51 millions de personnes, la demande potentielle est estimée à 510 000 tonnes, bien au-dessus de l’offre actuelle.
Le recul des importations intervient aussi après l’instauration en 2023/24 d’un droit d’accise de 10 % sur les produits halieutiques étrangers, notamment en provenance de Chine.
NN/MPI