La réforme allonge le mandat présidentiel de cinq à sept ans, renouvelable, et fixe à six ans la durée du mandat des députés afin d’harmoniser les échéances électorales. Elle crée également un poste de vice-Premier ministre, destiné à renforcer la coordination de l’action gouvernementale.
Le texte introduit le financement public des campagnes électorales pour « garantir l’équité » et transforme le Médiateur de la République en « Médiature de la République » avec des prérogatives élargies. Une disposition inédite prévoit en outre une « pause estivale » pour le président et le Premier ministre, présentée comme un moyen d’assurer un meilleur équilibre dans l’exercice du pouvoir exécutif.
Autre innovation : les membres du gouvernement deviennent justiciables devant les juridictions de droit commun pour les crimes économiques et financiers commis dans l’exercice de leurs fonctions.
Pour Neloum Mbaigoto, présidente de la Commission spéciale chargée de la révision, l’initiative « accroît l’efficacité administrative et assure une souplesse institutionnelle bénéfique à l’avenir du pays ».
La réforme doit encore être promulguée par le chef de l’État pour entrer en vigueur.